IPHIGÉNIE

 

Texte de Tiago Rodrigues

Traduction de Thomas Resendes 
Mise en scène Anne Théron
Opéra Grand Avignon
Nous sommes à Aulis. Agamemnon, le roi, Ménélas et les Grecs désirent Hélène. Ils désirent Troie. Il n’y a pas de vent. Impossible d’embarquer. Iphigénie doit être sacrifiée. Iphigénie, fille du roi, fille de Clytemnestre. Clytemnestre implore Agamemnon. Iphigénie décide demourir. Iphigénie est morte. Iphigénie meurt et le vent se lève.
Avec 
Carolina Amaral, Fanny Avram, João Cravo Cardoso, Alex Descas, Vincent Dissez, Mireille Herbstmeyer, Julie Moreau, Philippe Morier-Genoud, Richard Sammut.
Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Thomas Resendes
Collaboration chorégraphique Thierry Thieû Niang
Scénographie et costumes Barbara Kraft
Lumière Benoît Théron
Son Sophie Berger (guitares traitées : Empty Mass)
Vidéo Nicolas Comte
Régie générale Mickaël Varaniac-Quard
Régie plateau Marion Koechlin
Régie son Quentin Bonnard
Régie son et vidéo Jean-Marc Lanoë
Production
Théâtre National de Strasbourg, Compagnie Les Productions Merlin
Coproduction Festival d’Avignon, Teatro Nacional São João, L’empreinte – Scène nationale Brive- Tulle, Le Grand R – Scène nationale de La Roche-sur-Yon, Scène nationale du Sud-Aquitain – Bayonne

Iphigénie est soutenu par l’Institut Français dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022.
Avec le soutien du ministère de la Culture, Aide au conventionnement et Fonds de production exceptionnel et de l’OARA – Office artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine

 

REVUE DE PRESSE

"La première qualité de cette relec­ture du mythe d’Iphi­gé­nie par Tiago Rodrigues (metteur en scène et nouveau direc­teur du festi­val d’Avi­gnon, ici en auteur singu­lier), c’est de rendre lisible l’his­toire d’Iphi­gé­nie. La scéno­gra­phie hiéra­tique de Barbara Kraft rappelle celles de Richard Peduzzi pour Chéreau et épouse parfai­te­ment les mises en abîme du récit, décliné comme un souve­nir qui se trans­met d’un person­nage à l’autre." Luc Hernandez, Exit Mag Lyon.

 

"Dans la superbe scénographie de Barbara Kraft, avec au sol une sorte de puzzle dont les pièces laissant des béances entre elles ne s'accorderont jamais, les comédiens dans leur dissemblance voulue jouent leur partition avec une extrême rigueur (la collaboration chorégraphique de Thierry Thîeu Niang y a sans doute contribué). Et l'on retrouve le "trait" d'Anne Théron, apparemment simple et toujours d'une rare intelligente efficacité. De Carolina Amaral (Iphigénie) à Richard Sammut (Ulysse), en passant par Vincent Dissez (Agamamnon) et Mireille Herbstmeyer (Clytemnestre), Alex Descas, Fanny Avram et Julie Moreau - le choeur -, Joao Cravo Cardoso, Philippe Morier-Genoud, toute la distribution franco-portugaise mérite d'être citée." Jean-Pierre Han, Critiques, Les dispositifs de Tiago Rodrigues, Magazine FRICTIONS

 

"Incarnée par une troupe de comédiennes et comédiens admirables, la mise en scène d’Anne Théron offre un écrin saisissant au texte de Tiago Rodrigues.Cette nouvelle version de la pièce écrite par Euripide au Vème siècle avant notre ère, magnifiée par une mise en scène de toute beauté (la scénographie et les costumes sont de Barbara Kraft, les lumières de Benoît Théron, les vidéos de Nicolas Comte, la création sonore de Sophie Berger, la collaboration chorégraphique de Thierry Thieû Niang), propose une réflexion passionnante sur le présent et la mémoire, sur les choses qui nous échappent et nous déterminent." Manuel Piolat Soleymat, LA TERRASSE

 

"Anne Théron le met en scène aujourd’hui avec un collectif d’acteurs remarquables, et la complicité de Barbara Kraft qui a imaginé la scénographie et les costumes." Marina Da Silva, L’HUMANITE

 

"Anne Théron a toujours su manier les sons et les musiques, les lumières et les ombres, les voix des interprètes. Dans l’espace classique de l’Opéra de la place de l’Horloge, bâtiment réhabilité vibrant de souvenirs de grandioses créations, de Bob Wilson à Thomas Ostermeier, la scénographie de Barbara Kraft qui signe également les costumes, déclinaisons de noir, à l’exception des épaules d’Iphigénie, offre un développement en cinémascope de l’espace représenté, palpitant dans les lumières de Benoît Théron. Sophie Berger nourrit sans relâche le son et Nicolas Comte, les vidéos."Le Journal d’Armelle Héliot 

 

 

 "Devant une toile où se projettent des flots irisés par le reflet de la lune, chacun chemine avec sa mémoire de l’avenir, avançant comme des pions dans une partie d’échecs, isolés les uns des autres dans une scénographie qui se fracture en îlots de sombres artefacts rocheux. L’anaphore « Je me souviens » accentue la plongée dans les sentiments, les remords d’Agamemnon (Vincent Dissez au bord des larmes, en conflit intime permanent et pourtant inexorable), l’impossible renoncement d’une Clytemnestre brisée à l’intérieur mais lucide, jouée dans un mélange de rage froide et de puissante vision politique par une Mireille Herbstmeyer étincelante."Thomas Flagel - Magazine Poly 

"Incarnée par une troupe de comédiennes et comédiens admirables, la mise en scène d’Anne Théron offre un écrin saisissant au texte de Tiago Rodrigues."

Cette nouvelle version de la pièce écrite par Euripide au Vème siècle avant notre ère, magnifiée par une mise en scène de toute beauté (la scénographie et les costumes sont de Barbara Kraft, les lumières de Benoît Théron, les vidéos de Nicolas Comte, la création sonore de Sophie Berger, la collaboration chorégraphique de Thierry Thieû Niang), propose une réflexion passionnante sur le présent et la mémoire, sur les choses qui nous échappent et nous déterminent.  Manuel Piolat Soleymat, LA TERRASSE

 

"Anne Théron le met en scène aujourd’hui avec un collectif d’acteurs remarquables, et la complicité de Barbara Kraft qui a imaginé la scénographie et les costumes.Marina Da Silva, L’HUMANITE

 

"Dans la superbe scénographie de Barbara Kraft, avec au sol une sorte de puzzle dont les pièces laissant des béances entre elles ne s'accorderont jamais, les comédiens dans leur dissemblance voulue jouent leur partition avec une extrême rigueur (la collaboration chorégraphique de Thierry Thîeu Niang y a sans doute contribué). Et l'on retrouve le "trait" d'Anne Théron, apparemment simple et toujours d'une rare intelligente efficacité. De Carolina Amaral (Iphigénie) à Richard Sammut (Ulysse), en passant par Vincent Dissez (Agamamnon) et Mireille Herbstmeyer (Clytemnestre), Alex Descas, Fanny Avram et Julie Moreau - le choeur -, Joao Cravo Cardoso, Philippe Morier-Genoud, toute la distribution franco-portugaise mérite d'être citée." Jean-Pierre Han, Critiques, Les dispositifs de Tiago Rodrigues, Magazine FRICTIONS.