MONADE
pour une danseuse et un dispositif visuel, musical interactif
TRANS/ cie Laurence Marthouret
Durée : 45 minutes
Monade s'inscrit dans une série, débutée en 1999, de cinq solos dont trois sont déjà créés : No Step, Trans et Walk. Chacun de ces solos aborde un état de corps particulier, une gestion de l'espace particulière, un rapport au temps défini, une contrainte particulière. Le processus de composition découle de ces choix prédéfinis au départ : choix d'espace, de temps, d'état de corps, de durée, de support visuel, et de propos.
Monade tente de développer la problématique de la place du corps, sa représentation, ses contraintes, ses limites, ce que l'on expose et ce que l'on cache : corps exposé, corps occulté.
L'interprète est seulement perçue à travers une structure translucide sur laquelle un vidéo projecteur zénithal projette des textures.
Le corps est emprisonné, perçu, aperçu, imaginé, transformé, disparaissant et surgissant par intermittence. Le danseur interagit, à l'aide du plancher sensible, avec la matière image qui vient l'envahir, le recouvrir partiellement, l'éclairer ou l'obscurcir, ainsi que sur le son de la bande préenregistrée et transformée en temps réel.
Le système interactif entre le son, l'image et la danse permet d'intensifier le travail de l'interprète, sa présence, sa densité physique.
Un univers particulier et sensible, organique et technologique, où s'impose l'importance de l'environnement dans la vie, dans l'acte de création.